Depuis Toujours
Depuis toujours je tends les bras
Vers quelqu’un qui n’existe pas
C’est un fantôme et il s’en va
De mon amour rien ne verra
Depuis toujours je tends les bras
Mais lui ne se retourne pas
La brume est grise et il s’en va
Au pays où je ne vais pas
Depuis toujours je tends les bras
Vers quelqu’un que je ne vois pas
Vers quelqu’un qui ne m’attend pas
Et disparait me laissant là
Mais je ne les referme pas
Car mon beau rêve disparaîtra
Un regard ne m’accordera
Depuis toujours je tends les bras
Mon pauvre cœur qui en voudra
Hélas, est maintenant trop las
Va mourir sous les gardénias
Un jour peut-être retrouvera
Mon amour, il m’accueillera
Pour toujours, il me serrera
A son cou je mettrai les bras
Au Beijing Institute of Technology, Zhu-Hai Campus
Nuit du 1° au 2
septembre 2006
Rose de la Musardière (Photo de l'auteur)
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