Les deux dernières fois que j'ai proposé un texte à lire, il s'agissait d'extraits de mon livre "Professeur à Taïwan" qui raconte comment je suis arrivée dans la Belle Ile - Formose - il y a de cela fort longtemps, et comment j'ai découvert la vie, la civilisation chinoise, et mon métier de professeur.
Mais comme je suis restée très longtemps dans mon pays d'adoption - si je puis dire - j'ai eu tout le temps d'y découvrir énormément de choses, de m'y faire des amis, et de vivre des évènements inoubliables. En tant qu'écrivain, je finis toujours par prendre ma plume - qu'il s'agisse d'un véritable stylo à encre ou d'un ordinateur - pour exprimer ce que je ressens.
C'est ainsi que j'ai écrit ce petit texte intitulé "Les Portes du Ciel".
Mais avant que vous vous mettiez à le lire, il me semble nécessaire de rappeler quelques données d'histoire contemporaine. Oh ! Rien à voir avec la politique, l'idéologie, la sociologie, ou même l'économie. Non. Un fait en relation directe avec ce que les savants appellent la "tectonique des plaques".
Qu'est-ce donc ? Le mot vient du grec et signifie "charpentier". Il s'agit de la "construction" de la surface de la terre, que l'on appelle "lithosphère". La tectonique des plaques est une théorie géodynamique qui explique les grands phénomènes géologiques tels que les orogénèses (la formation des montagnes) le volcanisme ou les séismes. La lithosphère est constituée de différentes plaques qui glissent sur le globe, se côtoient, et peuvent se pousser ou passer l'une sur l'autre. Bien entendu, je schématise beaucoup.
Or, permettez-moi de vous poser une question. Très simple. Quelles sont les montagnes les plus hautes de cette planète ? Les Monts Himalaya, bien sûr ! Et pourquoi ? Parce que la plaque Inde est en train de pousser la plaque Chine vers le nord et passe petit à petit par dessus.... enfin.... à peu près. La progression normale est de 5 cm par an. Mais cela suffit à créer des changements et engendrer de nombreuses failles. Les bordures des plaques cassant sous la pression.
Or, quelle est la province chinoise au contact de la plaque Inde ? La plus grande et la plus "mouvante" si je puis dire, car concernée au premier chef par cette tectonique des plaques, est le Sichuan. Sichuan signifie "Les Quatre Rivières". C'est une province très montagneuse, très difficile d'accès, surpeuplée (80,5 millions d'habitants). La capitale en est la gigantesque ville de Chengdu. Entourée de hautes montagnes et jouissant d'un climat particulier, nuageux, où fleurissent d'innombrables micro-climats, elle est très fertile et la cuisine du Sichuan est réputée pour être fort pimentée. Même à l'étranger son poivre parfumé est célèbre. Personnellement, j'en fais grosse consommation ! Naturellement il y a des ressources minières et des foules d'industries... Je propose au lecteur curieux d'aller lire les articles de Google !
Le 12 mai 2008, un tremblement de terre d'une magnitude de 7,9 à 8,3 sur l'échelle de Richter se produisit. Le district de Wenchuan en était l'épicentre. Il fit 70.000 morts, 18.000 disparus et 374.000 blessés. Les destructions matérielles étant indescriptibles...sans parler des conséquences sociales, financières, écologiques, économiques, etc. Cette fois, la plaque indienne, dont fait partie de Plateau Tibétain, a avancé de 5 mètres !
Deuil national. Consternation générale. Terreur et pleurs.
Voici mon texte.
LES PORTES DU CIEL
“ … perhaps the spirit of Christ diffuses itself
farther than we imagine ; and there are more saints than we have on our
catalogue” Erasmus
Le ciel est d’un blanc laiteux, à perte de vue, sans horizon. Plus on
s’éloigne des régions connues de l’homme, plus il prend un teinte rosée, et
enfin, on voit qu’au loin, brille une immense lumière dorée. Mais il semble que
l’endroit d’où elle émane s’éloigne au fur et à mesure que l’on croit s’en
approcher.
C’est alors qu’une Grande Muraille crénelée se dresse devant le voyageur
téméraire et plein de curiosité – ou d’espoir. Il est arrivé aux Portes du
Ciel, et certes, ce n’est point là passage aisé à franchir. Ces portes
monumentales sont flanquées de deux tours de garde. Elles sont de cèdre massif,
renforcées de pentures - éléments métalliques - tout à fait comme l’étaient les
portes des châteaux du Moyen Age. Toutefois, il n’y a pas de pont levis.
Sur un des côtés, une petite
poterne. C’est là que se tient le bon Saint Pierre. Certes, il a ses
appartements privés dans une demeure en pierre de taille, juste derrière la
Muraille crénelée. C’est là qu’il gère les listes de noms de tous les élus, sur
son ordinateur central. Saint Pierre est déjà bien vieux. Sa barbe est longue
et d’une blancheur de neige ; mais, quoi qu’ayant conservé sa bonne vue et
l’esprit toujours vif, il n’aime guère
se pencher sur cet écran. Par affection pour lui, le Seigneur lui a envoyé
quelques anges informaticiens pour l’aider à gérer ses dossiers.
Aujourd’hui, il est assis au soleil près de la petite poterne et, pensif,
il caresse sa belle barbe. Que peut-il bien se passer sur terre ?
Heureusement, les anges militaires, sur les tours de garde, veillent en
permanence et scrutent l’horizon. Il s’en remet à eux pour le prévenir en cas
d’arrivée massive et inopinée d’élus qui auraient quitté la terre pour ce monde
meilleur, chassés par les guerres incessantes et les crimes innombrables commis
chaque jour ; ou plus simplement, arrivés au terme de leur terrestre voyage.
Saint Pierre rêve un peu. Il se laisse même aller à se demander si la Lac
de Tibériade existe toujours ou si la folie des hommes l’a détruit, comblé,
pollué – comme on dit aujourd’hui – C’est son seul regret, jeter le filet et le
tirer doucement en sentant le poids des poissons qui frétillent …
Ah ! Mais ! Qui ose penser que le poste de Gardien Chef des
Portes du Ciel est une sine cure pour
vieux pêcheur retraité ? Voilà l’ange commandant la garnison des tours de
garde qui descend de son poste d’observation pour l’avertir personnellement
qu’il se passe quelque chose de très étrange. « Vénérable Saint Pierre –
dit le Commandant, visiblement alarmé – je vous prie de monter à la tour avec
moi » Et, respectueusement, il lui
offre son bras.
Arrivés au sommet, le vieillard et l’officier céleste, plissant les yeux
pour mieux y voir, devinent quelque chose qui ressemble à une immense vague,
nimbée d’un halo de poussière scintillante, et émettant une sorte de grondement
indéfinissable …
« Qu’est-ce donc ? Mais qu’est-ce donc, Seigneur ? »
pense Saint Pierre. En un instant, ses souvenirs défilent, ses innombrables
souvenirs, car il occupe le poste depuis près de deux mille ans et son
expérience est immense ! Mais il n’a jamais rien vu ni rien entendu de
semblable, et ne sait plus … à quel saint se vouer !
Il jette prudemment un coup d’œil en biais au Commandant céleste, si grand,
si fort, si intelligent, et s’aperçoit que lui aussi, a l’air fort préoccupé.
Fascinés, ils restent là, tous les deux, un bon moment. La vague progresse et
le grondement augmente. Pierre se dit que, dans une autre vie, il avait vu des
caravanes arriver de régions lointaines – il ne savait lesquelles – dans sa
province de Galilée, et qu’il y avait peut-être quelques similitudes …
Le Commandant céleste ne bougeait pas, se contentant de froncer légèrement
les sourcils. Enfin, ils commencèrent à voir un peu mieux de quoi il
s’agissait. Et là, leurs yeux s’agrandirent d’étonnement et leurs bouches
s’entrouvrirent.
C’était une foule immense, une foule énorme, une foule innombrable. Elle
avançait lentement, péniblement. Des hommes comme Pierre n’en avait jamais vus.
De petites tailles en moyenne, imberbes, au teint de bronze. Il y avait là des
gens de tous les âges, vieillards à barbichettes aussi blanches que l’était sa
belle barbe bouclée, et enfançons que leurs mères maintenaient sur leurs dos à
l’aide de tissus brodés. Des hommes, des femmes, des enfants, beaucoup
d’enfants …
Ils portaient des vêtements extravagants : robes bleues ou grises
longues et larges, pantalons dont ils avaient roulé le bas, jupes plissées
faites d’un tissu souple et brillant, vestes brodées, sarraus, culottes courtes
… Il y en avait même qui avaient conservé des pièces d’armures d’époques
révolues. Presque tous étaient coiffés de chapeaux aux formes aussi variées
qu’étranges : turbans enroulés autour de la tête, bonnets flanqués
d’ailettes sur les côtés, petits chapeaux brodés, cônes de paille … Quant aux
jeunes gens vêtus de jeans – ça, il avait l’habitude depuis quelques décennies
– ils avaient arrangé leurs cheveux de mille façons plus étonnantes les unes
que les autres.
Cette foule immense, cette foule énorme, cette foule innombrable, avançait
lentement, péniblement. Ils portaient des blessés sur des brancards. Le sang
rougissait les pansements crasseux. Tous étaient dans des états désespérés. Les
familles ou les proches pleuraient, gémissaient, se prenaient mutuellement à témoin de leur infortune. Ils étaient
sales, affamés, épuisés. Ils avançaient vers les Portes du Ciel sans vraiment
les voir.
Puis, ils les virent.
Ils virent la Muraille crénelée qui s’étendait à perte de vue de chaque
côté des portes monumentales, et, comme un seul homme, tous s’arrêtèrent. Ils
s’esclaffèrent, tapèrent sur l’épaule de leur plus proche voisin, et enfin, une
grande clameur s’éleva, reprise par les millions et les millions. Soudain, ils
avaient l’air heureux, l’air de ceux qui ont enfin trouvé l’objet d’une quête
épuisante. Et ils s’élancèrent vers les Portes du Ciel.
Saint Pierre sortit brutalement de sa contemplation et se retourna vers le
Commandant, mais celui-ci n’était plus là. En officier efficace et discipliné
il avait déjà rendu compte à sa hiérarchie qui prenait les mesures appropriées.
Un aréopage de généraux et de spécialistes de la gestion des crises arriva en
un clin d’œil. Mais tous demeurèrent bouche bée devant cette foule immense,
cette foule énorme, cette foule innombrable, qui s’efforçait d’atteindre au
plus vite les Portes du Ciel, malgré leurs bagages, leurs bébés, leurs blessés…
Mais qui pouvaient-ils donc bien être ?
Pendant ce temps, les anges informaticiens, récents adjoints de Saint
Pierre, se penchaient fébrilement sur les ordinateurs célestes. En adjoints
zélés, auxquels il n’est point besoin de donner des ordres, ils vérifiaient les
listes de noms des élus et les derniers évènements de l’actualité terrestre.
Mais non ! Pas la moindre liste de baptisés en partance pour le
Paradis !
Les anges communiquent entre eux par transmission de pensée – moyen bien
commode, qui ne nécessite aucun vecteur particulier. Ainsi donc, en moins d’un
instant, la rumeur d’un évènement absolument exceptionnel se produisant aux
Portes du Ciel, parvint à l’Archange Michel en personne, le Général en Chef des
troupes célestes.
Et Michel s’en fut se prosterner aux pieds du Seigneur du Ciel, car son
cœur lui disait qu’il ne s’agissait point là d’engager une bataille. En effet,
le Seigneur lui sourit, heureux de voir son fidèle général, à la fois si beau
dans son armure du XV° siècle, et si prévenant. Sa brillante intelligence lui
avait dicté la conduite appropriée : faire confiance au Créateur. Et
maintenant, il se tenait respectueusement devant Lui pour Lui faire escorte
jusqu’aux Portes de Son Royaume.
C’est ainsi que le Seigneur arriva en vue des Portes de Sa Cité Céleste,
ayant à sa droite Michel suivi de ses anges, et à sa gauche, ses conseillers
diplomatiques, venus d’eux-mêmes, au cas où Il aurait besoin d’eux. Il s’arrêta
et d’un petit geste de la main, fit comprendre aux gardes qu’Il voulait
que l’on ouvre les Portes en grand.
Ce fut une belle bousculade ! Cette foule immense, cette foule énorme,
cette foule innombrable fit son entrée dans l’avant-cour de la Cité Céleste.
Cela prit un bon moment, mais ils entrèrent tous, jusqu’au dernier. Enfin, ils
purent poser les brancards qu’ils portaient avec de plus en plus de
difficulté ; faire asseoir les blessés et les vieillards qu’ils avaient
soutenus durant cette longue marche ; laisser tomber leurs sacs qui contenaient
encore quelques hardes ou parfois des outils. Mais plus aucune provision de
bouche. Les moins épuisés relevèrent leurs chapeaux pour s’éponger le front
d’un revers de main, et jeter autour d’eux un coup d’œil à la fois prudent et
effaré.
Et le Seigneur regarda tous ses enfants chinois avec compassion et
tendresse. Enfin, ils osèrent relever la tête et diriger leurs yeux vers Celui
qui leur avait fait ouvrir les portes de cette Grande Muraille et leur offrait
un havre de paix. Leurs cœurs se remplirent d’espoir et de foi : ils
étaient arrivés au port qu’ils avaient toujours cherché, sans même le savoir.
Alors, ils recouvrirent force et santé. Les blessés cessèrent de
souffrir ; les vieillards se sentirent des ailes aux pieds ; et les
petits enfants se mirent à rire. Tous comprirent instinctivement qu’une vie
nouvelle commençait pour eux et qu’elle serait bien différente de celle qu’ils
avaient connue sur terre.
Toutefois, ils n’étaient pas encore complètement détachés des cette vie terrestre
qui avait été si dure, et parfois si dramatique, mais à laquelle ils étaient
tout de même farouchement attachés. Le Seigneur du Ciel le savait bien.
Il s’approcha d’une petite fille qui serrait encore un sachet de plastique
que sa maman lui avait donné à porter, et au fond duquel il restait trois
grains de riz. Le Seigneur lui tendit une main, et, mise en confiance par Son
sourire, la fillette lui remit le sachet. Puis le Seigneur se retourna et dit à
ses conseillers diplomatiques qui le regardaient sans comprendre :
« Allez chercher chaudrons, gamelles et woks. Prenez tout ce que vous
trouverez »
Les conseillers se précipitèrent vers les entrepôts où l’on rangeait tout
ce que les gens simples apportaient avec eux, croyant qu’ils en auraient besoin
au Paradis. Ils revinrent lourdement chargés, suivis d’une immense troupe
d’anges porteurs pour les aider. Et le Seigneur commença à verser les quelques
grains de riz dans un antique chaudron. Les grains tombèrent en pluie, faisant
ce petit bruit familier et, oh combien réconfortant, qui est la promesse d’un
repas chaud. Et Il continua à verser, verser, verser jusqu’à ce que tous les
récipients soient pleins, et que le parfum du riz que l’on fait cuire commence
à monter dans toute l’avant-cour de la Cité Céleste.
C’est alors qu’un vieillard, originaire du Sichuan, se leva. Ses jambes,
écrasées durant le tremblement de terre, mais guéries à présent, le portaient
vaillamment droit vers le Seigneur. Toutefois, il s’arrêta à distance
respectueuse, s’agenouilla, le cœur tout débordant de respect, de
reconnaissance et d’espoir. Il inclina la tête très bas et éleva les deux mains
en geste d’offrande. Il avait trouvé un minuscule piment sec au fond de sa
poche.
C’est ainsi que le Seigneur, miséricordieux et compréhensif, offrit un bon
repas de bienvenue à ses enfants chinois, après leur avoir fait ouvrir en grand
les Portes du Ciel.
La Grande Muraille
(Photo prise par l'auteur en 2001)
La contrainte statique : L'écorce terrestre est constituée de plaques en mouvement. La contrainte dynamique : les contraintes dynamiques sont liées aux ondes sismiques émises par les tremblements de terre lié au champ magnétique dirigé alternativement vers le Nord et vers le Sud . Elles se propagent en déformant le sous-sol qui provoque un phénomène de coulissement responsable du tremblement de terre. Les séismes ne se produisent pas n'importe où mais uniquement le long des frontières entre les plaques.
RépondreSupprimerMécanique : Extrait : Le succès de ce qu'on peut maintenant appeler, depuis les
forages JOIDES, la théorie de F.J. Vine et D.H. Matthews a conduit à la formulation d'une hypothèse donnant une description cinématique de l'activité tectonique actuelle à la surface de la terre. Cette hypothèse, la tectonique des plaques, admet que les zones orogéniques, où se dissipe l'essentiel de l'énergie mécanique, sont les zones où des mouvements horizontaux différentiels entre plaques lithosphériques rigides se produisent. Le succès de l'hypothèse dépend du fait que les déformations asismiques à l'intérieur des plaques sont beaucoup plus faibles que les mouvements le long des zones sismiques. La rigidité des plaques
permet donc de traiter de leur cinématique de manière rigoureuse ...
L’orogenèse : l'ensemble des mécanismes de formation des montagnes ...
Les plaques tectoniques ou plaques lithosphériques sont des fragments de la lithosphère qui résultent de son découpage à la manière d'un puzzle ...
Extrait : Un séisme ou tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de la fracturation des roches en profondeur ; celle-ci est due à l’accumulation d’une grande énergie qui se libère, créant des failles, au moment où le seuil de rupture mécanique des roches est atteint. Les dégâts observés en surface sont fonction de l’amplitude, la fréquence et la durée des vibrations. On distingue les séismes : d’origine tectonique, les plus dévastateurs (secousses, raz-de-marée...), d’origine volcanique et d’origine humaine (remplissage de retenues de barrages, exploitation des sous-sols, explosions dans les carrières...)
Chère Amélie,
RépondreSupprimerSaint Pierre ! Il est dépassé par les évènements !
Il a cette nécessité de s’organiser et de s’entourer de conseiller …
Si je comprends bien, il est possible que mon métier s'éternise au paradis ?
« Un aréopage de généraux et de spécialistes de la gestion des crises arriva en un clin d’œil. Mais tous demeurèrent bouche bée devant cette foule immense, cette foule énorme, cette foule innombrable, qui s’efforçait d’atteindre au plus vite les Portes du Ciel, malgré leurs bagages, leurs bébés, leurs blessés… »
Mais qui pouvaient-ils donc bien être ?
Et Saint Pierre qui est-il donc ?
Une bonne organisation serait la clé du succès de toute entreprise (Au sens large).
A partir de là, l’un des principes fondamentaux serait une parfaite maîtrise de ses propres moyens pour gérer les crises afin d’éviter de demeurer bouche bée, n’est ce pas ?
Vaste sujet …
Un havre de paix ! Le paradis bien mérité pour tous ces gens …
Au fond, être Saint Pierre ? Il a le bon rôle … La parabole du bon Samaritain : … Il fait ouvrir en grand les Portes du Ciel …
En attendant, le texte est magnifique !
Mes amitiés Amélie !
magnifique, superbe noble
RépondreSupprimerAmélie je vous souhaite bon continuation